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Le nombre de dermatologues au niveau mondial révèle une pénurie déjà assez marquée: un dermatologue pour 60000 habitants. Si ce n'était pas suffisamment bas, ce nombre diminue à un pour un million dans les régions rurales en Inde ou à Madagascar. Toutefois, en Afrique Subsaharienne, il n'y a pratiquement pas de dermatologue. En Tanzanie, il n'y en a qu'une vingtaine pour tout le pays population de 57 millions).

Combinez cela avec une large population d'enfants et d'adolescents, en fait la majorité, et vous obtenez les facteurs contribuant à une crise sanitaire. En effet, bien qu'il y ait des soignants, des médecins et des généralistes, la priorité de leur attention est tournée vers des problèmes plus pressants, notamment les maladies infectieuses et les maladies non-transmissibles [non-communicable diseases (NCDs)]. Il en va des Objectifs de Développement Durable de développement durables [ODD; Sustainable Development Goals (SDG)] de l'Organisation Mondiale de la Santé de trouver une solution (voir ci-dessous pour les objectifs).

Quand vous prenez en compte ces deux paramètres, il deviendrait presque acceptable de vivre avec une expertise dermatologique déficiente provenant de l'incapacité à former des dermatologues et des médecins généralistes formés en dermatologie...mais est-ce en fait irrévocable ?

Fort heureusement l'immense majorité (80%) des affections dermatologiques dans la population pédiatrique peuvent se compter sur les doigts d'une main: eczéma, impétigo, infections fongiques, gale et piqûres d'insectes. Aussi, ces affections sont traitables sur le terrain: même l'ivermectin fait désormais partie des médicaments essentiels définis par l'OMS [World Health Organization (WHO) Essential Drug list].

Même si ces maladies ne constituent pas de préoccupations sanitaires prioritaires, elles constituent une véritable bombe à retardement, avec des conséquences sur l'ensemble de la population. Ces lépreux sociaux sont privés d'école, d'opportunités (marriage, travail) et sont un fardeau pour ceux qui s'occupent d'eux.

L'explosion du "big data" est manifeste - plus de données ont été créées ces deux dernieres années que dans toute l'histoire de l'humanité. L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA), plus précisément dans notre cas du Machine Learning, est désormais possible. Des équations mathématiques appelées algorithmes sont les solutions qui sont programmées sous forme de code.

On est au commencement d'un long voyage. Comme toute nouvelle technologie, l'intégration de l'IA en dermatologie engendrera beaucoup de réactions émotionnelles. Attendez-vous à de nombreuses résistance, contrebalancées par de nombreux soutiens. Comme pour New York, on aime ou on déteste, mais personne ne peut ignorer les faits et scotomiser le progrès...ni ignorer la place grandissante de l'IA dans le monde d'aujourd'hui et celui de demain.


Suivez-nous pour des mises à jour du projet, ainsi que certains outils qui vont être utilisés.

ODD 3: Bonne Santé et Bien-être : https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/

-3.3: mettre un terme aux épidémies et aux maladies transmissibles: les maladies transmissibles concernent deux catégories de maladies de la peau sur lesquelles nous nous focalisons: eczéma infecté (impétiginisation), impétigo et gale.

-3.8 atteindre une couverture de santé universelle...assurer à l'accès de services essentiels de santé de qualité...spécifiquement dans le domaine de la dermatologie, nous incluons l'IA dans les 5 dermatoses les plus fréquentes.

ODD 10: Inégalités réduites https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/inequality/

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